Divers documents d'archives
Ville de Brive

Recherche généalogique

La généalogie est une science qui a pour objet la recherche de l’origine et l’étude de la composition des familles.

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Recherche, mode d'emploi

Patience, persévérance sont des atouts nécessaires pour se lancer à la recherche de ses ancêtres.

Pour cela, plusieurs axes s’appliquent à la recherche généalogique.

Archives municipales

L’état civil

Il constitue la base des recherches en généalogie. Mais avant de le consulter, il est indispensable de connaître la commune où les ancêtres sont nés, mariés et décédés. Ces informations s’obtiennent grâce à ses propres archives familiales (livrets de famille, acte notariés comme les contrats de mariage, les photographies…) et en interrogeant les plus anciens membres de sa famille. Ces premiers renseignements obtenus, la recherche aux archives municipales peut commencer

Acte de naissance de l’année 1894 comportant une mention marginale de mariage, 1E25.

Les registres de naissances, mariages et décès : depuis 1792, les mairies sont chargées de recenser les naissances, les mariages et les décès. Quelle que soit la religion du citoyen, l’enregistrement se fait sur un même registre, établi en double exemplaire (un pour la mairie, l’autre pour le greffe du tribunal d’instance).

Pour chaque année, il figure une table récapitulative des actes classée par ordre alphabétique.

1. L’acte de naissance : il fournit les noms, prénoms, métiers, lieux de résidence et âge des parents. Il contient depuis 1897, des mentions marginales de mariage, divorce et depuis 1945, de décès.
Acte de naissance de l’année 1894 comportant une mention marginale de mariage, 1E25.

2. L’acte de mariage : très riche d’enseignements, il indique les dates et lieux de naissance, lieux de résidence, métiers des futurs époux. Il indique également les noms, les métiers, les lieux de résidence et l’éventuelle date de décès des parents des époux.

3. L’acte de décès : il contient la date et le lieu du décès, l’âge ou la date de naissance, le lieu de naissance et le domicile, les noms et prénoms des parents ou du conjoint.

Extrait de la table décennale des naissances, mariages et décès de Brive, de 1893 à 1902, 4E9.

Les tables décennales : réalisées à partir de 1793, elles récapitulent par commune et pour une période de dix ans tous les actes de l’état civil (naissance, mariages et décès). Elles font l’objet d’un registre séparé et établi en double exemplaire, tout comme les registres des actes (un pour la mairie, l’autre pour le greffe). Elles sont d’un grand intérêt pour le généalogiste. En effet, si ce dernier cherche un acte sans connaître la date ou le lieu, le dépouillement de ces tables est plus rapide.

Extrait de la table décennale des naissances, mariages et décès de Brive, de 1893 à 1902, 4E9.
L’ensemble de l’état civil est conservé en archives municipales dans la série E.

Il est consultable en salle de recherche des archives municipales de Brive de 1793 à 1907. Les registres de naissances et mariages, de 1793 à 1898, et ceux des décès, de 1793 à 1907, sont consultables en ligne.

Délai de communicabilité : 

Les registres de naissances et mariages sont communicables au-delà de 75 ans, contrairement aux registres de décès qui eux, le sont immédiatement.
Seuls les descendants, ou ascendants directs peuvent, en justifiant de leur identité et de leur degré de parenté, obtenir des copies intégrales des actes qui ont moins de 75 ans.

Sous l’Ancien Régime, l’Eglise catholique est chargée d’enregistrer les baptêmes, les mariages et sépultures religieux d’une paroisse. En 1792, au moment de la création de l’état civil laïque, les registres paroissiaux sont remis aux mairies. Ils sont conservés en archives municipales dans la série GG (cultes, instruction publique, assistance publique).

L’acte de baptême : il mentionne le nom et le prénom du nouveau né, son sexe, les noms, prénoms et domicile des parents, les noms des parrains et marraines, leurs professions et leurs lieux de résidence.

L’acte de mariage : il fournit les dates et lieux de mariage, les noms et prénoms des époux, leurs domiciles et professions.

L’acte de sépulture : rédigé de façon concise, il donne uniquement la date de décès de l’individu.

Autres documents : Au XVIIe et au XVIIIe siècles, certaines communautés religieuses, abbayes, couvents, séminaires et chapitres, ont été autorisés à tenir des registres dans lesquels ils rédigent les actes, en principe de sépultures, concernant les membres de leur communauté. Ces derniers échappent ainsi à la juridiction paroissiale. De même, les hôpitaux ont leurs propres registres pour enregistrer les sépultures de leurs pensionnaires, décédés en leurs lieux.

Les archives municipales de Brive conservent les registres de baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse Saint-Martin (1GG) de 1660 à 1792 et ceux de la paroisse Saint-Sernin (2GG) de 1726 à 1792. Elles conservent également les registres de sépultures de l’hôpital de 1686 à 1792 (3GG).

L’ensemble de ces documents est consultable en ligne.

Délai de communicabilité : les registres paroissiaux sont communicables immédiatement.

L’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) impose aux curés des paroisses l’enregistrement en langue française des baptêmes sur des registres.

En 1579, les enregistrements des mariages et décès sont à leur tour obligatoires.

Le Code Louis (ordonnance de Saint-Germain-en-Laye d’avril 1667) impose aux curés la rédaction uniformisée des actes et la tenue des registres en double exemplaire. L’un est conservé dans la paroisse, l’autre déposé au greffe du tribunal concerné, c’est-à-dire de la sénéchaussée ou du bailliage.

Mais le dépôt des doubles au greffe devient régulier seulement à partir de 1736. Les curés tiennent alors, non plus un registre original et une copie mais deux registres originaux, de même valeur probante et signés par l’ensemble des parties.

A partir de 1746, les baptêmes et les mariages d’une part, et les sépultures d’autre part, commencent à ne plus figurer dans le même registre.

D’autres sources d’archives permettent d’aller un peu plus loin dans la connaissance de ses aïeux.

Extrait d’un registre de recensement de la population de Brive, année1841, 1F19.

A partir de 1836, ils sont réalisés tous les cinq ans de manière systématique pour chaque commune, excepté pendant les périodes de guerre.
Ils comportent de nombreux renseignements individuels qui s’enrichissent au fil du temps : nom, prénom, âge puis date de naissance, profession, lieu de naissance, position dans le ménage…
Classés par nom de rue ou de quartier, il est souhaitable de connaître l’adresse de la ou des personne(s) recherchée(s).
Ils sont conservés en archives municipales dans la série F (population, économie sociale et statistique).

Les registres de recensement de la population de Brive sont consultables en salle de recherche de 1841 à 1936 (1F).
A noter : il manque les années 1886, 1891, 1896 et 1906.

Délai de communicabilité : les recensements de la population sont communicables au-delà de 75 ans.

La circulaire du 10 avril 1836 impose le premier recensement de population au niveau national. Au début du XVIIIe siècle, il existait essentiellement des dénombrements non nominatifs présentant des données statistiques.

Extrait du registre de recensement militaire de la commune de Brive, année 1869, 1H 73.

Ils recensent les jeunes hommes, l’année de leurs 20 ans, en vue du service militaire. Ils donnent pour chaque homme recensé des renseignements sur sa vie civile : date et lieu de naissance, noms et prénoms des parents, profession, degré d’instruction, signalement, renseignements morphologiques, décision du conseil de révision, numéro de tirage au sort.
Ils sont consultables en archives municipales dans la série H (affaires militaires).

Les registres de recensement militaire sont consultables en salle de recherche de 1816 à 1909 (1H).

 

Délai de communicabilité : la communicabilité des registres de recensement militaire est fixée à 120 ans à partir de la date de naissance du conscrit en raison des renseignements médicaux qu’elles peuvent contenir.

Loi Jourdan de 1798 : tous les hommes âgés de 20 à 25 ans peuvent être appelés en fonction des besoins pour un service d’une durée de 5 ans et illimité en temps de guerre.

1800 : le remplacement est admis. Les plus fortunés peuvent se faire remplacer moyennant une somme d’argent.

1803 : application du tirage au sort qui dispense du service militaire ceux qui tirent le bon numéro.

1872 : suppression des remplacements.

1905 : suppression du tirage au sort et instauration du service militaire obligatoire pour tous, d’une durée de deux ans.

Extrait d’une liste électorale de la commune de Brive, année 1856, 1NC60.

La personne recherchée doit habiter la commune et doit bien sûr être inscrite sur les listes électorales. Les renseignements apportés sont les suivants : nom, prénom, date et lieu de naissance, profession et domicile.
Les listes électorales sont consultables en archives municipales dans la série K (élections, personnel, distinctions honorifiques).

Les archives municipales de Brive conservent des listes électorales de 1832 à 1961.

Archives de Brive - Raphaël Josse - Ville de Brive-4927
Raphaël Josse - Ville de Brive

Les services d’archives peuvent également conserver des documents ne découlant pas directement de l’activité municipale. Ils arrivent aux archives sous différentes formes (dépôts, achats, dons). Ils sont conservés en série S (documents entrés par voie extraordinaire).

  • Pour Brive, deux sous-séries susceptibles d’intéresser particulièrement les généalogistes sont à signaler :
    • le fonds de la paroisse Saint-Martin (conservé dans la sous-série 26S) qui contient des registres de catholicité. Peuvent y être consultés :
    • les baptêmes de 1795 à 1870 (il manque les années 1796 et 1801) ;
    • les mariages de 1795 à 1920 (il manque l’année 1831) ;
    • les sépultures de 1803 à 1909 (il manque les années 1831, 1867, 1869 à 1872, 1876 à 1880 et 1884) ;
  • les tables éditées par l’association Généalogie en Corrèze – Brive-Généalogie (conservées dans les sous-séries 17S et 18S). Elles correspondent à un travail de dépouillement, essentiellement d’actes de mariage, sur un nombre important de paroisses et communes corréziennes.

Les registres de catholicité : à partir du décret du 20 septembre 1792, l’état civil est tenu par les municipalités. Les curés de paroisse vont toutefois continuer d’enregistrer sur des registres, en double exemplaire, les actes de baptêmes, mariages et sépultures.

Les services d’archives disposent de bibliothèques spécialisées en histoire locale et dans des thèmes bien spécifiques. Ils pourront enrichir toute recherche généalogique.
Ces ouvrages sont consultés uniquement sur place.

Voici quelques exemples conservés dans notre bibliothèque et présentant un intérêt pour une recherche généalogique :

Archives départementales

Certains documents sont conservés à la fois en archives municipales et départementales. C’est le cas notamment des registres paroissiaux, des registres d’état civil, des recensements de la population, etc.
En revanche, d’autres documents sont conservés uniquement en archives départementales. Ils présentent un intérêt certain pour les généalogistes.

Les archives notariales

Elles sont établies en double exemplaire. L’original – la minute – est conservé dans un premier temps par le notaire, puis est versé aux archives départementales. Le double est quant à lui remis au client. Ces archives sont constituées de contrats de mariages, de testaments, d’inventaires après décès, d’actes de ventes de biens, etc.
La recherche de ces types de documents nécessite de connaître préalablement le nom du notaire devant lequel l’acte a été passé (ou son successeur) et le siège de son étude. Ces archives sont conservées en série E (féodalité, familles, arpentements seigneuriaux – état civil – notaires) et B (cours et juridictions avant 1790).

Délai de communicabilité : les minutes et répertoires des notaires sont librement communicables au-delà d’un délai de 75 ans.

Les registres de catholicité : à partir du décret du 20 septembre 1792, l’état civil est tenu par les municipalités. Les curés de paroisse vont toutefois continuer d’enregistrer sur des registres, en double exemplaire, les actes de baptêmes, mariages et sépultures.

Parmi ces archives, les registres matricules. Ils existent depuis 1867, et sont tenus par l’armée. Ils donnent pour chaque soldat, une fiche signalétique, des informations familiales et physiques et également des informations complémentaires comme le niveau d’instruction, les affectations, les campagnes militaires… Ils sont conservés en série R (affaires militaires, organismes de temps de guerre).

Délai de communicabilité : il est fixé à 120 ans à partir de la date de naissance du conscrit en raison des renseignements qu’ils peuvent contenir.