Autres sources
D’autres sources d’archives permettent d’aller un peu plus loin dans la connaissance de ses aïeux.
Les registres de recensement de la population
A partir de 1836, ils sont réalisés tous les cinq ans de manière systématique pour chaque commune, excepté pendant les périodes de guerre.
Ils comportent de nombreux renseignements individuels qui s’enrichissent au fil du temps : nom, prénom, âge puis date de naissance, profession, lieu de naissance, position dans le ménage…
Classés par nom de rue ou de quartier, il est souhaitable de connaître l’adresse de la ou des personne(s) recherchée(s).
Ils sont conservés en archives municipales dans la série F (population, économie sociale et statistique).
Les registres de recensement de la population de Brive sont consultables en salle de recherche de 1841 à 1936 (1F).
A noter : il manque les années 1886, 1891, 1896 et 1906.
Délai de communicabilité : les recensements de la population sont communicables au-delà de 75 ans.
La circulaire du 10 avril 1836 impose le premier recensement de population au niveau national. Au début du XVIIIe siècle, il existait essentiellement des dénombrements non nominatifs présentant des données statistiques.

Les registres de recensement militaire
Ils recensent les jeunes hommes, l’année de leurs 20 ans, en vue du service militaire. Ils donnent pour chaque homme recensé des renseignements sur sa vie civile : date et lieu de naissance, noms et prénoms des parents, profession, degré d’instruction, signalement, renseignements morphologiques, décision du conseil de révision, numéro de tirage au sort.
Ils sont consultables en archives municipales dans la série H (affaires militaires).
Les registres de recensement militaire sont consultables en salle de recherche de 1816 à 1909 (1H).
Délai de communicabilité : la communicabilité des registres de recensement militaire est fixée à 120 ans à partir de la date de naissance du conscrit. en raison des renseignements médicaux qu’elles peuvent contenir.
Loi Jourdan de 1798 : tous les hommes âgés de 20 à 25 ans peuvent être appelés en fonction des besoins pour un service d’une durée de 5 ans et illimité en temps de guerre.
1800 : le remplacement est admis. Les plus fortunés peuvent se faire remplacer moyennant une somme d’argent.
1803 : application du tirage au sort qui dispense du service militaire ceux qui tirent le bon numéro.
1872 : suppression des remplacements.
1905 : suppression du tirage au sort et instauration du service militaire obligatoire pour tous, d’une durée de deux ans.

Les listes électorales
La personne recherchée doit habiter la commune et doit bien sûr être inscrite sur les listes électorales. Les renseignements apportés sont les suivants : nom, prénom, date et lieu de naissance, profession et domicile.
Les listes électorales sont consultables en archives municipales dans la série K (élections, personnel, distinctions honorifiques).
Les archives municipales de Brive conservent des listes électorales de 1832 à 1961.

Archives ne découlant pas de l’activité municipale
Les services d’archives peuvent également conserver des documents ne découlant pas directement de l’activité municipale. Ils arrivent aux archives sous différentes formes (dépôts, achats, dons). Ils sont conservés en série S (documents entrés par voie extraordinaire).
- Pour Brive, deux sous-séries susceptibles d’intéresser particulièrement les généalogistes sont à signaler :
- le fonds de la paroisse Saint-Martin (conservé dans la sous-série 26S) qui contient des registres de catholicité. Peuvent y être consultés :
- les baptêmes de 1795 à 1870 (il manque les années 1796 et 1801) ;
- les mariages de 1795 à 1920 (il manque l’année 1831) ;
- les sépultures de 1803 à 1909 (il manque les années 1831, 1867, 1869 à 1872, 1876 à 1880 et 1884) ;
- les tables éditées par l’association Généalogie en Corrèze – Brive-Généalogie (conservées dans les sous-séries 17S et 18S). Elles correspondent à un travail de dépouillement, essentiellement d’actes de mariage, sur un nombre important de paroisses et communes corréziennes.
Les registres de catholicité : à partir du décret du 20 septembre 1792, l’état civil est tenu par les municipalités. Les curés de paroisse vont toutefois continuer d’enregistrer sur des registres, en double exemplaire, les actes de baptêmes, mariages et sépultures.

La bibliothèque des archives municipales
Les services d’archives disposent de bibliothèques spécialisées en histoire locale et dans des thèmes bien spécifiques. Ils pourront enrichir toute recherche généalogique.
Ces ouvrages sont consultés uniquement sur place.
Voici quelques exemples conservés dans notre bibliothèque et présentant un intérêt pour une recherche généalogique :
-
BEAUCARNOT Jean-Louis, Comment vivaient nos ancêtres ? De leurs coutumes à nos habitudes, Paris, J.-C. Lattès, 2008.
Cote 1/607. -
CHAMPEVAL J.-B., Dictionnaire des familles nobles et notables de la Corrèze, 2 vol., Marseille, Laffitte, réimpr. 1976.
Cote 1/60 et 1/61 -
Institut national de la statistique et des études économiques, Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits, Corrèze. Liste alphabétique et renseignements divers par commune, 2 vol., 2e édition, 1966.
Cotes 1/52 et 1/53 -
LARTIGUE Jean-Paul et WATSON Jean, Brive-la-Gaillarde, histoire et dictionnaire des noms de rues, éditions du Ver Luisant, 2008.
Cote 1/633. -
LAVALADE Yves, Dictionnaire des noms de personnes. Limousin, Marche, Périgord : racines occitanes, Editions Lucien Souny, 2004.
Cote 1/522. -
Les Familles juives en France, XVIe siécle-1815. Guide des recherches biographiques et généalogiques, Paris, Archives nationales, 1990.
Cote 5/15. -
Les Familles protestantes en France, XVIe siècle-1792. Guide des recherches biographiques et généalogiques, Paris, Archives nationales, 1987.
Cote 5/13. -
MERGNAC Marie-Odile, Les Noms de famille de Corrèze, Archives & Culture, 2007.
Cote 1/547.