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Collégiale Saint-Martin

  

La collégiale Saint-Martin, c’est votre histoire !

Présentation de l'orgue de Saint-Martin par Charles Balayer, organiste titulaire et professeur au conservatoire de Brive.

Aujourd’hui la ville de Brive, propriétaire de l’édifice, lance d’importants travaux de rénovation en faisant appel au financement participatif.
Restauration de sculptures, mise aux normes électriques et relevage de l’orgue sont au programme d’un chantier ambitieux et nécessaire à la préservation de ce patrimoine.
Au fil du chantier nous vous ferons découvrir les secrets de cet édifice remarquable qui constitue une partie de votre histoire.

Pour mener à bien ce projet de préservation du patrimoine, la ville a besoin de votre don, même le plus modeste.
Nous comptons sur vous !

 

Renseignements sur le site de la Fondation du patrimoine :

https://www.fondation-patrimoine.org/…/restauration-de-la-c…

 

 

Un édifice au coeur de la cité depuis le Ve siècle.

 L’édification de la collégiale Saint-Martin trouve son origine dans le martyre supposé de saint Martin l’Espagnol en 407. Dès la fin du Ve siècle, un culte lui est rendu et un premier sanctuaire, aux dimensions modestes, est construit. Deux siècles plus tard, vers 1100, la communauté religieuse affectée au sanctuaire se réorganise, et c’est sans doute à partir de cette même époque qu’est engagée la construction de la collégiale et des premiers bâtiments du prieuré qui lui sont associés.

 

Constructions, remaniements : l’évolution architecturale de Saint-Martin (XIIIe-XVIIIs.)

Entre le XIIIe et le XVIe siècles, des transformations sont effectuées : la nef romane est remplacée par une nouvelle de style « gothique provincial » (première moitié du XIIIesiècle), une partie du prieuré est reconstruite (entre 1479 et 1517), deux chapelles sont rajoutées (vers 1500), et un nouveau clocher coiffé d’un dôme à l’impériale est édifié (1503). A cela s’ajoute, entre 1726 et 1730, le financement par la famille Dubois de la surélévation du chœur.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le cloître est rasé (1764) et le cimetière, déplacé, est transformé en place publique (1776).

 

Démolitions, délabrement : une collégiale vouée à disparaître ? (XVIIIe-XIXs.)

C’est la Révolution ! Les bâtiments sont vendus comme bien national, et la commune acquiert l’ancien logis du prieur où elle installe l’hôtel de ville.

Sous la Terreur (1793-1794), l’église est transformée en temple de la Raison (lieu consacré au Culte de la Raison et de l’Être suprême, nouvelle religion censée remplacer le christianisme). Dans ce contexte de psychose antireligieuse, la municipalité songe même à détruire cet « antre du fanatisme » « voulant fermement s’occuper des moyens de remédier à l’insalubrité de l’air ». Quinze jours après, le projet est abandonné.

Mais au cours des années suivantes, l’édifice se dégrade considérablement malgré les quelques réparations effectuées : en 1840, le clocher s’effondre, abattu par un ouragan. Des travaux doivent être entrepris de toute urgence…

 

Renaissance de la collégiale : l’époque des grandes restaurations (XIXe-XXs.)

En 1842, le célèbre architecte Viollet-le-Duc est envoyé en mission à Brive afin de rédiger un rapport sur le monument. Ses remarques sont sans appel : l’église, privée de ses contreforts – détruits par les différents propriétaires des maisons particulières qui y sont accolées –, menace de s’effondrer.

 

La collégiale, dont la « construction présente […] des dispositions curieuses et exceptionnelles », est classée au titre des Monuments historiques en 1862.

Restauration de 1878. Collection des archives de Brive

 

Et c’est entre 1876 et 1906 que les importants et urgents travaux nécessaires sont réalisés : réfection des combles avec stabilisation des piles de la nef, et reconstruction du porche occidental, du clocher et de la chapelle axiale du chevet.

 

Les dernières restaurations ont lieu dans la seconde partie du XXsiècle : le voûtement de la nef est stabilisé de manière définitive à l’aide d’une structure en béton (1953), les murs intérieurs sont remis en état et la crypte archéologique est aménagée (années 1980), les maçonneries extérieures sont restaurées et les pierres du clocher nettoyées (1997).

 

Aujourd'hui un nouveau chantier commence, grâce à vous !

 

 

 

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